L’adolescence est un passage délicat entre l’enfance et l’âge adulte. C’est l’âge des premières fois…

L’adolescent revisite ce qui semblait être acquis, comme, par exemple, le rapport à ses parents et à la question de la famille plus largement, mais également la question du groupe et des pairs.

Le remaniement important du psychisme dû aux changements corporels, des questionnements sur la sexualité (rapport au corps, complexes, provocation…) à l’apparition parfois brutale des pulsions sexuelles constitue la « crise » adolescente.

A cet âge il n’est pas rare que les jeunes soient provocateurs, ils cherchent à prouver à leurs parents qu’ils sont déjà adultes et n’ont plus besoin d’aide.

Le paradoxe de l’adolescent « laisse-moi grandir MAIS occupe-toi de moi »

Pendant cette période l’adolescent se sent seul et incompris. Il peut avoir des comportements agressifs ou violents.

Cette période est aussi souvent marquée par l’envie de nouvelles expériences chez le jeune, pouvant l’amener à des conduites à risques ou à des passages à l’acte (Conduites addictives : drogue, alcool, cyberdépendance ou encore troubles du comportement alimentaire comme l'anorexie ou la boulimie vols, fugues, scarifications, violence tentatives de suicide) ou avoir besoin de se confronter à des limites.

Il peut rencontrer des difficultés relationnelles, victimisation dans le groupe (bouc-émissaire, se plaint de ne pas avoir d’amis, suspicion de racket) inhibition ou fléchissement scolaire, TOC, comportements de retrait, agressivité, déni de grossesse.

Les épreuves de la vie (rupture amoureuse, deuil, divorce des parents…) peuvent modifier le comportement de l’adolescent qui peut avoir besoin d’un lieu d’écoute.

La demande d’aide psychologique peut être initiée par l’adolescent lui-même, qui ressent un mal-être ou à la demande de ses parents, qui observent chez lui des changements de comportement et des difficultés au sein de la famille.

On convient d'un premier rendez-vous avec l’adolescent et ses parents pour permettre d’appréhender ses difficultés (début du trouble, évolution, impact sur l’entourage) et de retracer son histoire.

Je considère les parents comme des partenaires dans le travail thérapeutique car ce sont eux qui sont présents dans le quotidien et c’est à partir d’eux que je peux m’appuyer pour l’aider.